Alternants & CDD
12 €
4,08 €
Classe 1
92 €
31,28 €
Classe 2
98 €
33,32 €
Classe 3
110 €
37,40 €
Classe 4
130 €
44,20 €
Classe 5
150 €
51,00 €
Classe 6
180 €
61,20 €
Classe 7
200 €
68,00 €
Classe 8
255 €
86,70 €
Classe 9
290 €
98,60 €
Retraités (CCN et hors CCN)
48 €
16,32 €
Réversion (CCN et hors CCN)
24 €
8,16 €
Hors CCN Ferroviaire (Ouvrier)
98 €
33,32 €
Hors CCN Ferroviaire (Technicien)
130 €
44,20 €
Hors CCN Ferroviaire (Cadre)
180 €
61,20 €

notre fédération

Notre identité

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Notre identité

Dès sa création, l’UNSA a fait un choix de politique syndicale : rassembler les salariés du secteur public et du secteur privé dans une même organisation et contribuer à la resyndicalisation des salariés de notre pays. Cette perspective est inédite dans l’histoire du syndicalisme français, qui n’a connu que la division et la fragmentation.

Dès le début, l’UNSA-Ferroviaire a soutenu et s’est investie dans cette démarche novatrice. Dans la continuité de ses congrès précédents, elle réaffirme son engagement pour contribuer au développement de l’UNSA, concrétiser son caractère interprofessionnel, conforter sa volonté de rapprocher les forces syndicales et tendre vers leur unité.

La solidarité active, entre salariés de tous les secteurs mais aussi avec les personnes privées d’emploi, permet de dépasser les isolements catégoriels, confronter les situations et les positions, proposer des solutions plus cohérentes.

La dimension interprofessionnelle est un atout pour affronter les grands enjeux de la société qui sont par nature transversaux (aménagement du territoire, politique de la ville, protection sociale, lutte contre la violence…).

L’émergence de l’UNSA dans le paysage syndical français se confirme. Son développement se poursuit dans le secteur privé. Les résultats acquis lors des élections prud’homales du 3 décembre 2008 lui confèrent une représentativité incontestable.

L’émergence de l’UNSA doit se traduire, se nourrir et se renforcer sur le terrain par le développement d’Unions locales, départementales et régionales. Dans cette optique, les Unions départementales (UD) sont des lieux privilégiés pour accueillir les salariés, appuyer et construire les syndicats, agir solidairement en interprofessionnel. Elles doivent donc devenir le pivot essentiel de la vie et de l’expression de l’Union sur le terrain pour que l’UNSA puisse s’implanter partout, être connue, appréciée et ainsi gagner de nouveaux adhérents. Le congrès de Tours appellera les militants et adhérents du l’UNSA-Ferroviaire à s’impliquer et s’investir dans cette démarche.

Le pôle 7 !

L’UNSA-Transport et l’UNSA-Ferroviaire forment le pôle 7 : Transports.

Pour l’heure, l’UNSA-Transport dispose de moyens limités. Dans cette perspective, il faut définir des priorités, utiliser au maximum la mutualisation, s’appuyer sur les compétences existantes dans les fédérations et syndicats nationaux en leur confiant des missions fédérales et développer une formation adaptée. L’UNSA-Transport se trouvent au premier étage des locaux de l’UNSA-Ferroviaire situés au 56 rue du Faubourg Montmartre à 75 009 PARIS.

L'UNSA-Ferroviaire

L’identité de l’UNSA-Ferroviaire est renforcée par le choix d’un syndicalisme interprofessionnel dans l’UNSA-Transport, où se conjuguent progressisme et combativité, autonomie et collectif.

Le fonctionnement démocratique du syndicat défini par ses statuts et son règlement intérieur suppose la participation du plus grand nombre d’adhérentes et d’adhérents à la vie de l’UNSA-Ferroviaire. La circulation de l’information est à cet effet primordiale. Elle doit sans cesse être améliorée à tous les niveaux et rendue plus interactive. Cet objectif nécessite la mobilisation de toutes et tous, afin que le syndicat soit le plus souvent possible en phase avec l’actualité.

Au-delà du fonctionnement ordinaire des instances régulièrement élues, nous devons tendre à associer des adhérentes et adhérents intéressés par l’activité syndicale, susceptibles d’étoffer son cercle militant et de contribuer ainsi à une diffusion plus large de nos idées et propositions.

L’autonomie est une des constituantes de l’identité de l’UNSA.

Pour l’UNSA-Ferroviaire, cette autonomie se vit principalement sur les lieux d’exercice. C’est dire que nos représentants dans les établissements et direction doivent se l’approprier pour l’expérimenter, la faire vivre, l’adapter si nécessaire et ne pas hésiter à prendre des initiatives pour marquer leur présence sur le terrain.

Notre conception du syndicalisme

Notre syndicalisme ne peut être celui de l’indifférence ou de l’isolement catégoriel. Pour faire face aux mutations de la société, des évolutions sont nécessaires, des réformes indispensables. La transformation sociale est au cœur de notre démarche syndicale.

 

Les enjeux sont tels qu’ils nécessitent l’action solidaire des salariés du secteur public et du secteur privé.

 

Notre démarche s’inscrit en permanence dans le cadre de l’indépendance du syndicalisme vis à vis des interlocuteurs gouvernementaux, patronaux et des partis politiques. Elle a recours à toutes les formes de l’expression et de l’action afin de développer un syndicalisme dynamique, pugnace, prenant large- ment appui sur l’implication des syndiqués. Force de contestation, voire d’opposition mais aussi de propositions, notre syndicalisme concilie en fonction des nécessités la mobilisation, l’action, la négociation. L’UNSA se définit sur l’échiquier syndical comme un « négociateur pas complaisant ».

Porteur de l’intérêt des salariés, l’UNSA cherche à aboutir à des accords, conquérant de nouveaux acquis ouvrant des perspectives d’amélioration pour l’avenir.

Le paysage syndical français est en mutation. Les grandes confédérations admettent désormais, avec beaucoup de nuances, la nécessité d’engager des réformes. Au fil du temps, les frontières idéologiques du passé entre syndicalisme révolutionnaire et syndicalisme progressiste s’estompent.

Parallèlement, un syndicalisme protestataire cherche à émerger, plus soucieux de dénonciation et d’activisme que d’efficacité réelle. Dans le contexte actuel, en France mais aussi en Europe et dans le monde, les salariés ont plus que jamais besoin d’un syndicalisme fort et uni. Pour notre part, ce syndicalisme se conçoit dans le respect des grands principes suivants : attachement à la laïcité, à la solidarité, à l’égalité, à la fraternité, à la démocratie, aux libertés, à la justice sociale, à la défense du service public, au droit à l’emploi et à la protection sociale.

Nous dénonçons l’arrêté du 31 mars 1966 qui établit la présomption irréfragable de représentativité des organisations syndicales. Il constitue un obstacle majeur à l’expression d’une véritable démocratie sociale en France.

De même, nous proposons que la validation des accords résulte, à terme, de la signature d’organisations syndicales représentant la majorité des salariés concernés. Cette même règle dite de l’accord majoritaire doit s’imposer pour la révision du dit accord.

L’unité syndicale est une nécessité à construire. Souvent conjoncturelle en France, elle ne peut se fonder sur le ralliement, l’amalgame ou la confusion.

Le syndicalisme ferroviaire aujourd’hui

En France, le syndicalisme du ferroviaire affiche toujours un taux de syndicalisation plus élevé que la moyenne nationale. Son influence reste importante.

Cependant, même s’il est plus représentatif, le syndicalisme du ferroviaire comme le syndicalisme français en général, est confronté à la division syndicale, à la baisse d’adhérents, aux interpellations croissantes, diverses et pas toujours cohérentes des non-syndiqués.

Capable de provoquer des mobilisations importantes, en particulier lorsque les organisations sont unies entre elles, le syndicalisme du ferroviaire se trouve confronté à des départs massifs en retraite et à l’arrivée de nouvelles générations.

Jusqu’à présent, ces générations se syndiquent et s’impliquent peu dans le fonctionnement des organisations. Pour autant, les jeunes sont capables de se mobiliser fortement en certaines circonstances, notamment pour ce qu’ils perçoivent comme un enjeu de société. Ainsi, alors qu’ils jugent l’existence des syndicats utiles, ils hésitent à s’y engager.

Cette situation interroge le syndicalisme en général, ses modes de fonctionnement, ses pratiques, ses modalités d’action. Sans remettre en cause la démarche collective sur laquelle il repose, sans doute faut-il en repenser certaines formes, laisser plus d’autonomie aux militants de terrain.