Transition écologique

ISSU DU MAG NOVEMBRE 2019 – Auteur Fred PORCEL

Au cours des 500 derniers millions d’années, la vie sur Terre a presque totalement disparu à cinq reprises, à cause de changements climatiques : périodes glaciaires, éruptions volcaniques massives ou météorite
colossale rayant de la carte l’intégralité des dinosaures.

Une nouvelle révolution climatique est… en marche. Qu’on l’appelle effondrement, apocalypse écologique ou 6e extinction, les faits sont têtus et les scientifiques du GIEC unanimes : elle a déjà commencé. Ce n’est pas une hypothèse, mais une réalité, tant pis pour les climatosceptiques. La seule question est de connaître sa vitesse et son ampleur.

Face à cette nouvelle disparition massive des espèces, dont peut-être la nôtre, nous avons toutes et tous plusieurs possibilités :

– refuser d’y croire, par désintérêt ou, le plus souvent, effroi face à ce qu’elle signifie : famines, exodes massifs, guerres civiles et inter états…

– faire comme si cela n’était pas si grave. Comme toujours la science inventera ce qui permettra de s’adapter. Le business as usual dénoncé récemment par Greta Thunberg, la jeune militante suédoise qui a éveillé les consciences de millions d’adolescents à travers le monde. Soyons clair, cela n’a aucune chance d’arriver car pour s’adapter, la nature a besoin de temps. Elle n’en a pas.

– enfin, refuser la fatalité, refuser que notre espèce coure à sa perte, refuser de regarder ailleurs pendant que nos enfants se demandent s’ils atteindront l’âge adulte. Et lutter à son niveau, selon ses moyens, ses convictions, son temps. Cela peut prendre toutes sortes de formes : changer son mode de vie, d’alimentation, de consommation, s’impliquer dans des associations de protection de l’environnement, manifester, interpeller les politiques, s’y impliquer soi-même…

En un mot : agir.

Dans cette rubrique, qui nous l’espérons sera appelée à durer, ce qui n’est pas une certitude tant les Cassandre ont toujours eu la vie dure, nous vous proposerons des idées pour lutter autant que possible contre cette révolution climatique. En limiter les effets. Au niveau local, national, mondial.

Après tout, si nous sommes toutes et tous en train de lire ce Mag, c’est parce que nous avons passé une partie de notre vie active à défendre, activement ou non, les droits des salariés. Nous pouvons consacrer un peu de temps et d’énergie à défendre ceux de notre Terre, de notre espèce, de nos enfants.

Comme les scientifiques du GIEC le disent souvent : il n’y a pas de planète B.

Si le sujet vous intéresse, rendez-vous le(s) mois prochain(s). Au menu : des infos scientifiques, des idées pour limiter son « impact climatique », des suggestions de lecture, des adresses, des témoignages, des solutions du quotidien, simples, économiques, pour changer son monde, réduire son empreinte écologique tout en économisant et, pourquoi pas, se reconnecter avec soi-même. Bref, tout ce qu’il faut pour refuser la fatalité et s’engager.

Parce que le changement, ça commence par moi.

Vos questions ou réactions à : lemag@unsa-ferroviaire.org